NOTRE MÉTHODE
Beaucoup imaginent peut-être que faire un film est en quelque sorte facile, inné ou magique ; une sorte d’alchimie qui s’active lorsque les caméras s’allument et que les acteurs se mettent à jouer.
Pourtant, c’est bien grâce à tous ces noms dans les génériques de fin qu’une œuvre cinématographique peut exister. C’est un art dans le sens latin du terme : technique ou savoir-faire manuel.
Pour arriver à un produit fini, il faut passer par bons nombres d’étapes invisibles pour le spectateur, mais essentielles pour la réalisation du projet.
Voici un résumé de ces diverses étapes.
PRE-PRODUCTION
Tout commence ici.
La pré-production, bien souvent sous-estimée, est sans doute la partie la plus importante d’une production audiovisuelle. En effet, c’est ici que sont prises toutes les décisions critiques, que sont décidés les choix artistiques et qu’est calculé le budget.
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SCÉNARIO
L’écriture du scénario diffère grandement selon le type de projet choisi. L’histoire racontée est bien évidemment très différente entre une publicité de mode ou de parfum et une publicité narrative. Outre l'écriture pure de script, une équipe créative peut aussi être appelée si une idée de base nécessite d’être étoffée.
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CHOIX ARTISTIQUES
Une fois le scénario écrit, c’est au tour du réalisateur et du chef opérateur d’entrer en scène. Toute l’atmosphère du produit final dépend principalement d’eux : les couleurs, la mise en scène, le jeu d’acteur… bref, tout ce qui rend un film mémorable vient souvent de là. Peut s’ajouter à ce duo un directeur artistique qui créera une charte graphique, des moodboards et d’autres recherches visuelles pour finaliser une vision et la transposer dans l’univers visuel du film : décors, costumes, éléments graphiques...
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ORGANISATION
Comme une partition musicale, tout est préparé à l’avance : les horaires du tournage, l’équipe nécessaire, les lieux de tournage... Intrinsèquement liée à toutes les autres étapes, l’organisation va limiter, diriger, faire évoluer toute la pré-production pour non seulement répondre au cahier des charges, mais aussi pour rendre la future production la plus fluide possible.
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BUDGET
Le calcul du budget est l’étape essentielle. Sans elle, un projet peut très aisément déborder en terme d’ambition. Inutile de préciser que celle-ci varie énormément en fonction du budget. C’est pourquoi une estimation est calculée avant même que le véritable travail de pré-production ne soit entamé. D’ailleurs, souvent, le prix est fixé d’avance, guidant ainsi toute la pré-production.
> Pour en savoir plus sur le calcul d’un budget, cliquez ici.
TOURNAGE
Une fois la pré-production terminée, c’est finalement l’heure de la partie la plus excitante. Comme sur du papier à musique, nous suivons le planning pour que tout se déroule naturellement. Le décor est installé, les acteurs sont dirigés et les caméras sont préparées. Que ce soit avec une équipe technique de trois ou de trente, une fois le premier “action” lancé, plus rien ne peut arrêter le tournage.
POST-PRODUCTION
Des images réalisées durant la production, des films très différents peuvent être proposés. Le “final cut” ou “montage final”, ne propose qu’une interprétation unique.
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LE MONTAGE
Les images sont assemblées dans un ordre logique pour créer une narration, une cohérence et un rythme. C’est un sujet vaste et extrêmement technique, difficile à résumer si l’on entre dans les détails. C’est aussi un véritable travail de discussion entre le monteur et son client, confrontant une expertise contre une intention de réalisation.
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LE MONTAGE SONORE
Bien trop souvent oublié, le son est l’élément le plus important d’un film. Comme le dit l’adage, “on peut regarder un film moche avec un bon sound design, mais il est impossible de finir un film beau avec un mauvais son”. Bien que souvent très simple ou “naturaliste”, celui-ci peut aussi demander beaucoup d’efforts sur un projet original. Quoi qu’il en soit, le montage sonore est le détail souvent oublié qui peut transformer un résultat passable en un film excellent.
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L'ÉTALONNAGE
Là encore, une étape un peu sous-estimée (voire inconnue du grand public), l’étalonnage est l’étape transformant les images au plus profond. C’est ici que l’on corrige les balances de couleurs, l’atmosphère d’une scène. En effet, les images brutes tournées ne sont pas représentatives du produit fini, et c’est au chef opérateur d’appliquer la vision qu’il avait en production sur l’écran.
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LES EFFETS SPÉCIAUX
Lorsqu’on parle d’effets spéciaux, on imagine bien sûr les films hollywoodiens à gros budgets sur fond vert montrant des choses complètement imaginaires. Seulement, même les plus petits effets, comme un texte qui défile ou un léger glitch de l’image sont considérés comme des fx. Si la plupart des projets n’en demandent pas réellement, il est bon de garder en tête cette possibilité.
Bien que cet article ne fait que résumer une production cinématographique fictionnelle (la réalisation d’un documentaire diverge sur de nombreux points par exemple), il permet de donner une bonne idée du chemin nécessaire à la réalisation d’un projet, du début de sa conception à la diffusion du produit fini.
Badis Ghariani - CEO
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